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Nam fait le vide

Je suis ce qu’on appelle couramment une grosse

Je suis ce qu’on appelle couramment une grosse bordélique. Au moins les choses sont posées...lol

Je garde tout « au cas où ». J’aime l’ordre mais je dois d'abord passer par une phase de bordel. D’aussi loin que je me souvienne je suis comme ça. Ado, ma mère devait donner ses consignes pour ne pas voir traîner 4 verres d’eau dans l’évier ou des miettes partout dans la cuisine à son retour du travail. A quoi bon passer le balai puisque l’on va dîner ce soir et en remettre partout ?

Le seul endroit où j’avais carte blanche c’était ma chambre. Mais elle savait aussi que j’avais atteint mes limites à la crasse au bout d’une semaine. Elle savait que le samedi tout serait au carré, les plateaux repas moisis débarrassés, l’aquarium à tortues changé, les fringues au sale, le miroir nettoyé, le bureau rangé, les draps changés etc.

30 ans plus tard je suis toujours la même. Incapable de ranger au fur et à mesure. J’ai donc décider de me détendre et d’arrêter de lutter contre mon petit démon !

Il fallait malgré tout trouver des solutions pour satisfaire mon côté ange…celui qui aime quand c’est propre et rangé !

Je savais que j’étais envahie de tout un tas d’objets inutiles...ou peut-être utiles plus tard…Cependant, il n’était pas né celui qui allait me faire renoncer à mes souvenirs. 500 courriers, autant de photos, de cartes postales, de carte d’anniversaires, de babioles ramenées de voyages. Des choses précieuses que j’ai trimballé pendant plusieurs décennies.

Le déclic s’est produit après avoir passé une semaine à vider la maison de ma maman. Je savais que la maison et les extérieurs étaient encombrés. Je savais que la moitié des affaires étaient inutiles. Je ne me suis jamais vraiment sentie bien dans cette maison encombrée et dans cette grande chambre d’amis de 20 m² dans laquelle on ne pouvait même pas poser une valise. Lorsque je suis rentrée de cette semaine de désencombrement (nous n’avons eu le temps de gérer que les extérieurs!), j’ai une comme un sentiment d’étouffement. J’ai ressenti le besoin de faire du vide, me débarrasser du superflus pour ne pas finir écraser sous un amas de choses inutiles. C’est une image bien sûr mais il y avait urgence, pour mon mental…

Pour mon désencombrement personnel, j’avais très envie, à la fois de me débarrasser de tout ce que je gardais « au cas où » mais le Graal, mon Everest à moi...c’était de pouvoir accéder à toutes mes affaires sans avoir à en déplacer d’autres...qui a vécu dans un deux pièces connaît le problème !!

Je suis rentrée et j’ai commencé, bizarrement, par trier mes photos, ce à quoi je tenais le plus au monde. J’en avais partout, en vrac et dans des albums. C’était la prunelle de mes yeux, la chose à sauver en cas d’incendie. Finalement j’ai trouvé ça assez facile… 

Le rouleau compresseur était lancé, il était devenu impossible de l’arrêter…

J’espère que mon expérience pourra vous aider à faire le tri et retrouver ainsi la sérénité qui vous permettra d’avancer.

Je ne prétends pas détenir la méthode idéale, c'est juste la mienne...

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